Les œuvres

Georg Wilhem Pabst

Réalisateur autrichien, G.W. Pabst est né à Raudnitz, Bohème. Fils d’un cheminot il sera amené, par ses origines prolétariennes, à approcher au plus près le réalisme social dans sa carrière artistique.

D’abord acteur en Europe, il séjourne à New York en 1910 où il s’essaie à la mise en scène théâtrale. Supris en 1914 par la guerre, alors qu’il traverse la France, il est emprisonné pendant 4 ans et retrouvera Vienne en 1919. L’année suivante, à Berlin, il fonde avec Carl Froelich une maison de production dans laquelle il débute comme réalisateur. Ses grands succès au muet seront La Rue sans joie avec Greta Garbo, Un amour de Jeanne Ney qui dresse un constat social impitoyable), La Boîte de Pandore puis Loulou et Journal d’une fille perdue avec Louise Brooks, qui abordent les problèmes de la sexualité et de la prostitution. Au début du parlant, il se rangera dans le camp de ceux qui s’opposent à la montée de la mystification nazie et réalisera Quatre de l’infanterie, l’Opéra de Quat’sous d’après Brecht, La tragédie de la mine, Le Procès (sommet de sa seconde carrière) et La fin d’Hitler. Il cesse de tourner en 1956 et meurt presque oublié le 29 mai 1967 en Autriche, à
Vienne.